La Commission Grand Prix, composée de MM. Vito Ippolito (Président de la FIM), Carmelo Ezpeleta (CEO de Dorna Sports), Hervé Poncharal (IRTA) et Takanao Tsubouchi (MSMA), s’est tenue hier à Mies (Genève) dans le tout nouveau bâtiment de la FIM.
Parmi la demi-douzaine de points à l’ordre du jour, le sujet principal concernait la restructuration des structures habilitées à infliger des sanctions disciplinaires. D’après nos informations, soucieuse de ne pas se retrouver juge et partie, et d’être ainsi soupçonnée sans cesse de pouvoir favoriser tel ou tel pilote, la Dorna entendait se retirer des instances habilités à infliger des sanctions disciplinaires après investigation.
Le promoteur espagnol et la FIM ont donc travaillé pour cantonner les capacités de la Direction de course à infliger des sanctions immédiates suite à des fautes claires, comme celles qui entraînent un drapeau noir ou un Ride-Through. Pour tout ce qui est plus complexe et réclame des investigations (vidéos, télémétries, auditions des pilotes, etc), comme dans le cas de l’accrochage Rossi/Marquez à Sepang, cela sera jugé par Mike Webb plus deux arbitres ou commissaires de la FIM, et le verdict sera rendu dans un délai de quelques jours seulement (moins d’une semaine).
Autre point abordé, l’obligation d’équiper les jantes de MotoGP de capteurs de pression, comme en Moto2 où cela est obligatoire depuis 2015. Là encore, la mesure a reçu un bon accueil (elle était réclamée par plusieurs parties avant même l’accident de Loris Baz à Sepang) et sera définitivement entérinée dans les jours qui viennent, avec une première proposition à Phillip Island.