La Commission Grand Prix, composée de Carmelo Ezpeleta (CEO de Dorna), Ignacio Verneda (CEO de la FIM), Hervé Poncharal (IRTA) et Takanao Tsubouchi (MSMA), avec la participation de Javier Alonso (Dorna) et de Mike Trimby (IRTA, Secrétaire de la réunion), s’est réunie à plusieurs reprises électroniquement durant le mois de février.
Plusieurs décisions sportives et disciplinaires ont été décidées, conséquences directes de l’incident qui a eu lieu à Sepang entre Marc Marquez et Valentino Rossi la saison dernière.
Abolition des 4 et 7 points de pénalité
Annoncé le mois dernier, la Dorna ne fait désormais plus partie des décisions concernant les sanctions portées à un ou plusieurs pilotes. Un ensemble de commissaires, nommé Panel des Commissaires MotoGP, sera responsable de la décision des pénalités qui ne dépendent pas uniquement des faits. Un pilote pourra faire appel d’une sanction auprès de la Cour d’Appel MotoGP qui aura 4 jours pour se prononcer.
Parallèlement, les sanctions associées à l’accumulation de 4 et 7 points de pénalité n’existent plus. Seule la disqualification représentée par 10 points continuera d’exister. Une fois la disqualification appliquée, le compteur de points du pilote sera remis à zéro. À noter que les points accumulés sont toujours valides pour une durée de 365 jours.
Ne pas ternir l’image du Championnat
Outre les changements sur le plan disciplinaire, la Commission Grand Prix s’est prononcée sur le comportement sportif des pilotes et des équipes.
Dorénavant, les pilotes ou les équipes ne pourront plus porter de déclarations ou des communiqués de presse jugés néfastes pour le championnat. Les critiques sont toujours autorisées, mais celles-ci doivent être responsables.
D’autres nouveautés
Auparavant, le dépassement sous drapeau jaune avait pour conséquence la perte de places au classement. Dès aujourd’hui, il sera possible d’appliquer d’autres sanctions dont la perte de places au classement fera toujours partie.
La procédure de départ a été changée lorsque la pluie fera son apparition dès que les pilotes auront terminé leur tour de chauffe. Désormais, le délai de cette procédure sera réduit, mais permettra un temps suffisant pour changer de machines.