Valentino décroche sa 113e victoire aujourd’hui à Jerez. L’Italien a mené l’intégralité des 27 tours que comptait la course. Jorge Lorenzo et Marc Marquez complètent le podium, mais n’auront rien pu faire face Rossi qui semblait a fait un tour de force aujourd’hui.
Lorenzo a profité d’une erreur de Marquez se mettre hors de danger. Pedrosa termine au pied du podium devant Aleix Espargaro qui termine devant son coéquipier Maverivk Viñales pour la première fois cette saison. Andrea Iannone place la première Ducati en 7e position profitant de l’abandon sur problème technique de son coéquipier Andrea Dovizioso.
Valentino Rossi a mené la course de bout en bout.
Pol Espargaro termine en 8e position, premier pilote d’une équipe indépendante. Loris Baz, 12e sur la grille, a été percuté par Scott Redding dans le premier. Il parvient néanmoins à rallier l’arrivée en 13e position.
Après la course, l’attention s’est portée sur le manque de grip des pneus Michelin sous la température du tracé andalou. Pol Espargaro confie souffrir de l’électronique. Il doit alterner entre plusieurs cartographies pour gérer les pneus tour après tour, “Nous manquons de soutien. Nous n’avons pas autant d’ingénieurs sur l’équipe usine et l’écart se fait sentir. Je termine à 30 secondes de Valentino, c’est tout simplement incroyable.”
Du côté de Michelin, Nicolas Goubert nous confie avoir bouclé un excellent week-end, “À ma connaissance, il n’y a eu que deux chutes ce week-end, c’est qui un point positif pour nous.” Pourtant, si l’avant semble performant, il semble que l’arrière ne soit pas du goût de tout le monde, “Je glissais beaucoup, en particulier en ligne droite,” explique Rossi. “Hier, je le ressentais moins, mais aujourd’hui, avec la chaleur, c’était pire.” Le Grand Prix de France sera un nouveau challenge pour Michelin qui ne dispose que de peu d’informations sur ce tracé : Randy De Puniet a roulé sur la Suzuki en 2015.
