Seulement quelques jours après l’incident entre Valentino Rossi et Marc Marquez à Sepang, Shuhei Nakamoto avait annoncé son désir de dévoiler les données de la RC213V de Marquez soulignant le “coup de pied” de Rossi.
Durant une conférence de presse du HRC le jeudi qui a précédé le Grand Prix de Valencia, le HRC avait finalement décidé de ne pas dévoiler ces données afin de “ne pas jeter de l’huile sur le feu et alimenter la polémique,” précisait Livio Suppo.
Aujourd’hui, la FIM a publié un communiqué de presse dans lequel Vito Ippolito, président de la FIM, revient, entre autres, sur cet épisode de la saison 2015, “En MotoGP, le litige a été porté devant le TAS et l’affaire est désormais close,” précise Ippolito dans ce communiqué. “Il est vrai que, en fin de saison, la polémique qui a entouré le cas Rossi-Marquez s’est amplifiée à un niveau sans précédent. Pour cette raison, nous avions demandé à toutes les personnes impliquées, y compris les équipes, de s’abstenir de discuter de ce qui est arrivé à Sepang,” Ippolito fait référence à la réunion à laquelle tous les pilotes MotoGP étaient conviés avant le Grand Prix de Valencia et durant laquelle les instances dirigeantes de la FIM et de la Dorna avaient donné quelques consignes.
“Durant la dernière épreuve à Valencia, l’équipe Honda nous a informés qu’elle avait des données en sa possession au sujet de l’incident. Aujourd’hui, ces données sont aussi en notre possession, et Honda et la FIM ont décidé de ne pas les publier afin de ne pas alimenter la polémique,” termine le président de la FIM.
Supposons qu’il y eut un contact entre Rossi et Marquez, il est évident que ces données n’auraient simplement montré que l’impact et non sa cause. Les dévoiler n’aurait pas été une preuve suffisante. Mais auraient-elles pu montré le fait que Marquez (ou Rossi) ait délibérément ralenti ? Il suffit de regarder les temps des tours précédents…