Champion de France Supersport (Stock) en 2014, Hugo Clere rejoint les autres pilotes français engagés cette saison dans le Championnat d’Europe STK600. Clere n’a su que très tardivement qu’il prendra part à la première épreuve sur le MotorLand d’Aragón cette semaine. Malgré cela, le pilote français se sent prêt et vise d’ores et déjà un Top 3.
- Avec un titre de Champion de France Supersport (Stock), comment s’est passée la saison 2014 ?
Je pense que la saison 2014 a été ma meilleure saison jusqu’à présent puisque justement je termine Champion de France. La saison s’est plutôt bien passé même si mon plus grand rival, Morgan Berchet, s’est blessé en début de saison. Dans tous les cas, j’ai réalisé cette saison avec le seul et unique objectif de remporter le titre.
- Tu as annoncé tardivement ta participation au Championnat d’Europe STK600, quelles en sont les raisons ?
Je n’ai su que très tard que je ferai la saison 2015. Au Mans, fin mars, pour la première épreuve du Championnat de France, j’ai appris que Martial Garcia (MG Competition) se séparait de son pilote initialement prévu pour cette saison. Il a donc cherché un pilote remplaçant et après avoir hésité entre trois, il m’a finalement sélectionné.
- Quelle sera ta structure cette saison ?
J’évoluerai au sein de l’une des meilleures équipes de France, si ce n’est la meilleure. J’ai tout pour faire de bons résultats. Je me suis rendu à Aragón il y a quelques jours pour faire mes premiers tours de roue avec l’équipe. Je pense très honnêtement que ce premier test a été bon. Je connaissais déjà le tracé et c’est la même moto que j’avais l’habitude de piloter (Yamaha YZF-R6). Maintenant, il faudra voir et comparer dès la première séance en fin de semaine.
- Avec cette annonce tardive et peu de temps en piste avec l’équipe MG Competition, appréhendes-tu ce début de saison ?
Je pense que c’est le rêve de beaucoup de pilotes de participer à un championnat européen. Évidemment, c’était étrange au début mais je pense avoir le niveau pour faire de bonnes choses. Mentalement, je n’appréhende pas du tout, au contraire, il me tarde. De plus, même si je pars en Europe, je continue le Championnat de France.
- Réaliser deux Championnats différents en même temps, pourquoi un tel choix ?
J’ai justement du faire un choix. J’ai choisi l’Europe et la France. En revanche, j’ai du renoncer à ma participation aux 24h du Mans. L’équipe qui devait m’accueillir a très bien compris et m’a conforté dans ce choix. Entre les deux Championnats, je serai absent pratiquement chaque week-end.
- Penses-tu que ta condition physique te permettra de suivre le rythme imposé par les deux calendriers ?
Oui, je ne redoute pas ce genre de problèmes. Je m’étais très bien préparé pour les 24h du Mans. Il va simplement falloir que je prenne le temps de me reposer correctement entre chaque épreuve afin d’être dans une bonne condition physique d’un week-end à l’autre.
- Sur les premières épreuves, quels sont tes objectifs ?
J’aimerai pouvoir terminer dans un Top 3. À Magny-Cours, en tant que pilote invité, j’étais déjà classé dans le Top5 et mes chronos réalisés la semaine dernière à Aragón sont prometteurs. Je sais que l’équipe vise ce résultat donc je me concentre sur le même objectif. En Europe, beaucoup de pilotes sont rapides. Les courses sont très disputées et beaucoup plus mouvementées. Je pense que c’est une motivation différente pour progresser d’autant plus.
- As-tu déjà roulé sur les circuits du calendrier en dehors de Magny-Cours et Aragón ?
Tout comme Aragón, Jerez est un tracé que je connais déjà et que j’apprécie beaucoup. J’appréhende légèrement les deux épreuves italiennes à Imola et à Misano. Ces deux tracés semblent plus exigeants et je pense qu’il faudra que je travaille un peu plus.