Depuis le circuit Bugatti au Mans, nous recueillons les impressions et déclarations des différents pilotes Français. Rencontré près de son box dès notre arrivée sur le circuit Jeudi, Mike Di Meglio, très attendu pour cette course et cette saison, a répondu à nos questions.
- A quoi sont dus tes changements de sponsors depuis le début de la saison ?
C’est l’équipe en fait, qui travaille avec des sponsors variables. Pour l’instant, nous sommes avec Sterilgrada pour plusieurs courses, mais nous voyons au fur et à mesure selon les partenaires potentiellement intéressés. Mais il ne s’agit pas de moi ou de mes sponsors personnels.
- Est-ce que cela se passe mieux que dans ton équipe de l’année dernière ?
J’ai tout changé autour de moi : l’entourage, les sponsors, j’ai seulement gardé certains partenaires, mais j’ai tout reconstruit différemment pour repartir sur d’autres bases. Donc oui, ça se passe mieux.
- Tu roules toujours avec un châssis MotoBi ? Est-ce que cela se passe bien ?
Oui, toujours, et ça se passe très bien. Nous avons reçu la version 2013 de la moto pour les essais IRTA, de nouveaux carénages pour le Qatar et encore, sur ce Grand Prix, des évolutions au niveau des entrées d’air. En fait, la moto évolue chaque week-end un peu plus, et toujours dans le bons sens.
- Y a-t-il d’autres pilotes que toi qui font rouler et développent ce châssis ?
Essentiellement au Japon, les ingénieurs travaillent principalement avec des pilotes Japonais. Ils essayent des choses de leur côté, nous les propose, nous faisons pareil de notre côté, et on avance comme ça. Il y a un véritable dialogue entre le Japon et nous, tout l’hiver nous avions un ingénieur à nos côtés, et encore maintenant nous sommes en contact avec lui notamment par e-mail pour lui expliquer nos différents problèmes ou lorsque nous souhaitons changer des choses sur la moto. Nous sommes comme un mini team usine !
- On imagine que tu as aussi des retours de l’expérience de Johann Zarco sur cette moto ?
Bien sûr, de Johann, mais aussi de De Angelis, de Corsi. Evidemment la moto a évolué au fil des années mais nous avons des données et des bases pour la régler. Après, chaque pilote roule différemment donc ma moto n’est pas réglée comme celle de Johann, la sienne ne l’était pas comme celle de De Angelis, etc. Mais les bases de travail sont importantes.
- Et comment sens-tu ta course de ce week-end ?
La moto est bien sous la pluie, elle l’est également sur le sec – à part à Jerez où nous avons rencontré un petit soucis, mais en général elle fonctionne bien. Donc dans n’importe quelles conditions je suis prêt, mais j’espère qu’il va faire beau non seulement parce que ce sera plus agréable pour nous, mais aussi pour le public !