Louis Rossi a déclaré forfait à l’issue de la troisième séance d’essais libres à Valence, « Ce dernier week-end a été compliqué, » explique-t-il. « J’ai fait partie d’une collision durant la FP3. Ma main, blessée à Jerez, a tapé et les plaques ont bougé. Le week-end s’est donc terminé prématurément. »
Bien que forfait, le Français a pu travailler pour préparer son avenir en compétition, « J’ai tenté de confirmer ou non certaines solutions pour la saison prochaine. Pour le moment, à l’issue du Grand Prix de Valence, je n’ai pas d’options en Moto2. Je ne vais pas abandonner, on ne sait jamais, quelque chose d’intéressant peut se profiler. »
« Ma piste principale reste le Supersport avec Adrien Morillas. C’est un projet qui pourrait être très bien avec le soutien de Yamaha. Adrien et moi attendons des nouvelles de la marque : quelle sera la moto ou qui sera le préparateur ? Pour le moment, nous fixons quelques détails avant de concrétiser, je patiente. »
Rossi vient de boucler sa troisième saison en Moto2, dont deux au guidon du châssis Tech3, et dresse un bilan mitigé, « Une fois la saison terminée, je me dis que je n’ai pas vécu de bons moments, excepté au Qatar et les deux Grands Prix qui ont suivi, mais je suis tombé, » dit-il.
Globalement, je suis très déçu du milieu ou des personnes. Si mes relations avec Tech3 n’ont pas été évidentes tout au long de la saison, je savais que je pouvais compter sur eux, ils ne m’ont jamais lâché. C’est quelque chose qui ne s’applique qu’à Tech3.
Louis Rossi – Valencia (post-GP)
« J’ai eu beaucoup de mal sur cette moto, que je trouvais difficile. C’est un projet que j’ai choisi et je ne le regrette pas, malgré les résultats qui n’étaient pas ceux que nous espérions. Tech3 m’a toujours soutenu jusqu’au bout, je disposais des pièces dont j’avais besoin. J’aurais simplement aimé avoir plus de pièces de développement. C’est un mauvais bilan sportif, mais j’assume mes choix jusqu’au bout. »
Aujourd’hui, Rossi souhaite trouver l’option qui lui permettra de se battre aux avant-postes, « Je ne choisirai pas une mauvaise opportunité en Moto2 si en contrepartie j’ai une opportunité en Supersport avec Adrien. J’ai besoin de faire de bons résultats. Je ne vois pas le Championnat Supersport comme une régression ou quelque chose de mal. Pour moi, être en Grand Prix est un peu plus facile médiatiquement, mais entre être 20e ici (en Grand Prix), ou jouer le podium ou le Top 5 en Supersport, le choix est simple. »
« Globalement, je suis très déçu du milieu ou des personnes. Si mes relations avec Tech3 n’ont pas été évidentes tout au long de la saison, je savais que je pouvais compter sur eux, ils ne m’ont jamais lâché. C’est quelque chose qui ne s’applique qu’à Tech3. Je ne dis pas que ça sera plus facile en Supersport, mais je pense que les relations seront différentes : je veux rouler pour mon pilotage et non pour un team qui veut que j’amène un budget. J’ai tout simplement la passion de la course. »