En l’absence de Danny Kent, blessé à l’épaule, Lucas Mahias revient sur la scène mondiale en remplacement du pilote britannique dans l’équipe Tech3 Moto2 sur la Mistral 610. Pour mémoire, Lucas Mahias a réalisé ses premières armes cette saison à Brno sur la Transfiormers de Christian Boudinot. Une nouvelle occasion de gouter à la Moto2.
- Comment s’est offerte l’opportunité de rouler ce week-end à Valencia ?
Je suis en contact depuis quelques années avec Hervé (Poncharal, NdR) après ce que j’avais réalisé dans le championnat CEV. Il m’a toujours dit qu’un jour il m’offrirait l’opportunité de me faire rouler dans la mesure du possible. Nous avons de très bons rapports dans tous les cas. Ce week-end est l’opportunité et j’avais réalisé de bonnes choses à Brno, c’est un petit peu la suite logique j’ai envie de dire.
- En parlant de la Transfiormers, actuellement c’est Valentin Debise qui participe au développement, es-tu écarté du projet ?
Non, ce n’est pas Valentin qui reprend la suite. Personnellement, je ne suis pas disponible pour les deux prochaines courses puisque la fédération française de moto (FFM) m’a détecté pour rouler sur leur Moto2, une Suter, pour finir les deux dernières courses du championnat d’Espagne (CEV). Je ne pouvais pas refuser l’offre de la fédération et je ne pouvais pas refuser de rouler sur une moto “plus conventionnelle”. S’il y a un futur pour moi dans le monde des GP, il faut que je sois au maximum devant avec de bonnes motos. Mais je suis toujours à fond, à 100 % dans le projet de Christian depuis le début. J’espère qu’ils ne vont pas m’oublier.
- Peux-tu nous préciser la structure qui t’accueillera lors des deux dernières manches du CEV ?
C’est l’équipe de France de vitesse gérée par Alain Bronec de l’équipe du CIP.
- Donc une chance de te voir en GP dans les prochaines années ?
Ha, ça je ne sais pas encore. Dans tous les cas, c’est quelque chose dont j’ai envie et je pense honnêtement que je ne serais pas le dernier à chaque séance. Après, il y a beaucoup de travail, la Moto2 est une catégorie très compliquée. Toujours est-il que ce n’est que du bénéfice pour moi d’être ici, construire des choses petit à petit et on verra pour le futur.
- La saison prochaine, où te verrons-nous ?
En théorie, je devrais refaire le championnat de France Supersport FSBK et toujours un peu d’endurance. Je serais toujours dans l’équipe Dark Dog.
L’avenir Français de la vitesse en Moto2 se joue, entre autres, avec Lucas Mahias que nous tenons à remercier d’avoir répondu à nos question.