Tout comme la sortie de jambe en entrée de virage initiée par Valentino Rossi il y a quelques saisons et dont on ne connait toujours pas vraiment la signification, le coude de Marc Marquez associé à un style pour le moins peu orthodoxe n’a pas fini de faire couler de l’encre.
Aujourd’hui, cependant, nous en apprenons un “peu plus” sur l’utilité du coude. Marc Marquez a tenté la mise en application du style de pilotage adopté en Moto2. Il s’est rendu compte, malgré lui, qu’en MotoGP, le pilotage n’est pas le même surtout en entrée de virage : “j’ai essayé de pousser un peu plus, comme j’en avait l’habitude en Moto2, avec le coude vers le bas, mais en MotoGP, je n’ai pas pu insister”, dit-il, “j’ai arrêté la moto avec mon coude, je l’ai ramassée et j’ai pu repartir. J’ai perdu 10 secondes”.
Même si cela semblait déjà évident, le coude sert donc de poids supplémentaire permettant d’appuyer l’entrée d’un virage.
Nous pouvons imaginer, comme c’était déjà le cas pour un grand nombre de champions avant lui (Lorenzo, Rossi, Pedrosa…), que quelques chutes de l’avant menacent Marc Marquez en ce début de saison.
Son style, très semblable à celui de Toni Elias (qui paie sur une Moto2, mais pas sur une MotoGP) peut déplaire et ne rien apporter dans cette catégorie, ou au contraire… Wait’n’see.
Photo: MotoGP et propos: Crash.