Mike Di Meglio (Avintia, Ducati Open) : « Nous devons nous battre pour être première machine Open »

Rédigé par . Posté dans MotoGP, MotoGP, News.

Publié le 11/11/2014 avec Aucun Commentaire

Après une première saison difficile sur l’Avintia GP, Mike Di Meglio disposera d’une Ducati GP14 en version Open pour la saison 2015. Avant de début le premier test de la saison 2015, le pilote français nous dresse le bilan de la saison 2014 et sur ces attentes après ses premiers tours de roue sur la Ducati hier.

  • Une saison compliquée sur l’Avintia GP, quel bilan dresser de ta première saison MotoGP ? 

C’est sûr que ça a été une saison très compliquée. Nous nous donnions au maximum sur la moto, mais nous ne pouvions pas faire mieux que de la 19ème à la 21ème place sur chaque épreuve. C’était très dur puisque mon coéquipier et moi étions très impliqués, mais rien ne se voyait. Akira se dédouanait du manque de résultats par un manque de motivation d’Hector ou par un manque d’expérience me concernant. Évidemment, je n’avais pas l’expérience d’Hector puisque j’étais Rookie, mais je pense tout de même disposer de quelques compétences. L’arrivée de Ducati dans l’équipe nous a fait un bien fou. Globalement, 2014 a été une saison difficile, mais j’ai été présent sur toutes les épreuves malgré ma blessure à Misano. J’essaie d’acquérir le maximum d’expérience à chaque fois notamment sur l’électronique ou sur mon style de pilotage.

Le GP de Valencia était la dernière épreuve pour Mike Di Meglio sur l'Avintia GP. (Photo : Tom/OffBikes)

Le GP de Valencia était la dernière épreuve pour Mike Di Meglio sur l’Avintia GP. (Photo : Tom/OffBikes)

  • Tu as découvert la MotoGP il y a un an ici même à Valencia, quel a été l’aspect le plus important de la MotoGP auquel tu as du faire face ? 

Après cinq mois de convalescence, je suis arrivé sur une MotoGP avec un temps en 1’34.6. Je reviens un an après sur une moto très compliquée avec un temps en 1’34.2. Je pense que malgré mon manque de condition physique au début, je me suis adapté relativement vite à la MotoGP. Après l’hiver, je me suis retrouvé avec une moto qui était beaucoup moins bonne que lors de mes premiers tours de roue, c’était donc très compliqué. J’ai toujours apprécié les motos puissantes, et je me fais énormément plaisir même si je me suis battu pour la dernière position.

  • Et concernant l’électronique qui n’existe pas en Moto2, était-ce compliqué de l’utiliser en MotoGP ? 

J’ai eu beaucoup de mal lors du premier test en Malaisie durant lequel je n’utilisais pas du tout l’électronique. Lors du second test, j’ai commencé à l’utiliser. Le gros problème était mon manque d’expérience et peut être l’absence d’une personne pour me guider selon les soucis que je pouvais rencontrer. J’ai appris au fur et à mesure des courses. Sur la deuxième partie du championnat, j’ai bien compris ce dont j’avais besoin. Lorsque Hector est passé sur la Ducati, je me suis retrouvé seul sur l’Avintia GP. En l’absence des échanges que j’avais pu avoir auparavant avec Hector, j’ai donc fait un gros travail sur moi même, sur mon pilotage et sur l’électronique. J’ai compris pas mal d’éléments et je pense que ça va beaucoup m’apporter pour la nouvelle saison.

  • Tu changes pour une moto complètement différente (Ducati GP14 Open), appréhendes-tu de devoir tout réapprendre de nouveau ? 

Nous avons deux jours de test ici à Valencia puis deux jours à Jerez. Ensuite, il y aura les tests officiels. Si je suis en mesure d’être aussitôt performant, c’est parfait. Sinon, je vais travailler pour réduire l’écart et surtout revenir au niveau auquel nous devons être. Encore une fois, après un an d’expérience je réalise le même temps que lors de mon premier test sur la MotoGP. Je pense qu’avec une bonne moto, tout devrait aller aussi vite.

Premiers tours de roue sur la Ducati GP14 Open hier à Valencia.(Photo : Tom/OffBikes)

Premiers tours de roue sur la Ducati GP14 Open hier à Valencia.(Photo : Tom/OffBikes)

  • Quel objectif te fixes-tu pour la saison prochaine ? 

Si on compte toutes les motos officielles, notre place est logiquement entre la 12ème et 15ème place. Si nous arrivons à rentrer dans le Top10, tout serait parfait. Dans tous les cas, nous devons nous battre pour être première machine Open.

  • Tu ne seras pas le seul pilote français la saison prochaine, vises-tu l’objectif d’être le premier Français de la catégorie ? 

Je disposerais d’une bonne moto. Loris en aura une aussi. Il a l’expérience d’une équipe officielle en Superbike, j’ai l’expérience d’une saison en MotoGP. J’ai été Champion du Monde et je sais gérer une saison de 18 courses. Pour le moment, mon seul et unique objectif est d’être premier pilote Open.

Loading Facebook Comments ...
Loading Disqus Comments ...