Après une première course difficile à Portimao (tout droit en fin de course), Simon Danilo a trouvé le rythme lors de la seconde épreuve sur le circuit du Mans durant le Grand de Prix de France. Sur un tracé qu’il n’apprécie pas particulièrement, il termine dans le Top 10 en 9e position à moins de 10 secondes derrière le leader.
Retour sur le début de saison du Français avant la troisième épreuve ce week-end à Barcelone.
Simon Danilo termine dans le Top 10 au Mans. (Photo : Simon Danilo)
- Après une course au Mans tourmentée et interrompue par drapeau rouge dès le premier tour, tu termines finalement dans le Top 10, comment s’est passé ce week-end ?
Au Mans, j’ai raté mon premier départ. Et j’ai envie de dire heureusement puisqu’étant données les circonstances, j’aurais pu faire partie des pilotes impliqués dans la chute. Après le drapeau rouge, j’ai eu une deuxième chance pour faire une bonne course. J’ai fait un bon départ et je me suis accroché au bon groupe dès les premiers tours. Dès qu’ils ont augmenté le rythme, j’étais trop à la limite avec l’avant qui croisait régulièrement. J’ai préféré assurer un Top 10. Après le warm-up que j’avais réalisé, j’espérais mieux, mais je progresse donc je suis satisfait.
- Penses-tu avoir été aidé par ta connaissance du tracé ou es-tu simplement dans une bonne dynamique ?
Je pense être dans une bonne dynamique. Le Mans n’est pas une piste que j’apprécie spécialement. En général, je n’y roule pas trop mal, mais il ne correspond pas à mon style. Je suis content, je travaille bien avec l’équipe et l’équipe est satisfaite. Nous nous rapprochons des premiers, c’est le plus important.
- Comment te sens-tu avant cette épreuve à Barcelone ?
J’aime beaucoup le tracé de Barcelone. Nous avons fait un test début juin qui a été très compliqué et durant lequel j’ai chuté une fois. J’espère pouvoir résoudre les problèmes que nous avons rencontrés pour être rapides dès la première séance.
- L’équipe RBA dans laquelle tu évolues ne dispose pas des KTM 2015 contrairement à Nicolo Bulega par exemple, cela le rend-il intouchable ?
C’est évident que sur le plan matériel, Bulega est légèrement au-dessus. Il bénéficie de tout le soutien KTM et participe au développement des machines qui roulent en mondial. Mais, je n’ai vraiment pas à me plaindre, j’ai une très bonne moto, une bonne équipe autour de moi et le classement n’en reste pas moins très serré.
- Penses-tu toutefois disposer du matériel permettant de te battre pour la victoire ?
Je pense que c’est possible de gagner. Clairement pour le moment, il y a encore beaucoup de travail. Au Mans, je termine à seulement 9 secondes du premier. Il me manque encore cinq dixièmes au tour. Une fois que j’aurai comblé ce retard, je serai en mesure de m’approcher du groupe de devant. Il faut penser étape par étape.
