Outre l’action en piste, une conférence de presse s’est tenue ce midi avec les représentants de chacune des équipes indépendantes : Lucio Cecchinello (LCR), Fausto Gresini (Aprilia), Paolo Campinoti (Pramac), Hervé Poncharal (Tech3), Raul Romero (Avintia), Michael Bartholemy (Marc VDS), Jorge Martinez (Aspar).
Chaque équipe a signé un contrat d’exclusivité de 5 ans. Cela signifie que leurs places sur la grille seront assurées jusqu’en 2021. De même, chacune d’entre elles bénéficiera d’une aide de 2,2 millions d’euros de l’IRTA (pour un pilote et ses deux motos). Le coût de la location des motos par les constructeurs a aussi été fixé à un maximum de 2.2 millions d’euros pour deux motos par saison, comprenant les pièces.
“Nous pensons qu’un total de six constructeurs est suffisant,” a déclaré Carmelo Ezpeleta (CEO Dorna) durant cette conférence de presse. “Nous avions renouvelé notre partenariat avec l’IRTA pour cinq années supplémentaires à Assen. Lucio Cecchinello et son équipe auront la possibilité de faire figurer une 24e moto sur la grille, comme ça tout le monde disposera de deux machines. Avec cet apport financier fourni par l’IRTA, les teams seront ainsi en mesure de couvrir le coût des motos, ce qui permet d’assurer une certaine pérennité au Championnat.”
L’objectif est donc de maintenir une grille de 24 motos, ni plus ni moins. En 2017, 23 machines formeront le plateau MotoGP. La 24e place sera donnée à l’équipe LCR qui souhaite, dans la mesure du possible, aligner un deuxième pilote dès 2018. Ainsi, si un nouveau constructeur comme Kawasaki ou BMW souhaite faire son entrée en MotoGP, il devrait le faire par l’intermédiaire d’une équipe déjà engagée, à l’instar d’Aprilia avec Gresini.
Cela n’empêchera évidemment pas quelques constructeurs de faire payer un surcoût à certaines équipes durant la saison (développement, tests…). De même, il est nécessaire de rappeler que cette aide n’est pas suffisante pour couvrir la saison complète d’une équipe. Il faut aussi compter le personnel, les déplacements ou encore les hospitalités et les autres frais annexes. Ainsi, les équipes continueront de chercher du budget par d’autres moyens (sponsors ou pilotes).